Cette œuvre se concentre sur la lecture du texte „Différance“ de Jacques Derrida. Le but est de souligner le paradoxe de l'endettement de la déconstruction à la pensée phénoménologique à travers une tentative de lecture transversale de l'œuvre entière de Derrida. Certains textes critiques dans lesquels Derrida s'est consacré à des penseurs de la tradition phénoménologique, en particulier Husserl et Heidegger, mais aussi des textes originaux de référence sont analysés. On a tenté de présenter la critique de Derrida concernant certaines conceptions de ces penseurs en ce qui concerne la problématique du temps, et en même temps d'expliquer la manière dont les concepts de temps et d'espace ont été traités tout au long de l'histoire de la pensée philosophique. Par ailleurs, le but de l'œuvre était d'essayer de clarifier le sens des néologismes de Derrida, y compris la trace et la différance, et de les situer dans le contexte des problèmes d'espace-temps. À travers la décomposition de ces concepts et problèmes, une tentative a été faite pour aller au „noyau“ de la déconstruction, montrant que le telos, même celui de la déconstruction, est toujours nécessairement illusoire.